Vendanges à Autigny-le-Petit
- Année
- 1952
- Lieu(x)
- Autigny-le-Petit (52)
- Réalisateur(s)
- Geneviève BARBIER
- Ayant(s) droit
- Claude BARBIER
- Durée
- 00:02:04:15
- Coloration
- Noir & Blanc
- Format
- Film 9,5 mm
- Son
- Muet
- Fonds
- Claude BARBIER
Les vendanges des vignes de la famille Barbier à Autigny-le-Petit (Haute-Marne) en 1952.
Commentaires de Claude Barbier (déposant): "La vigne a fait vivre les habitants du village pendant des siècles et ce jusqu'à la fin du 19ème siècle, début 20ème après l'arrivée des grandes maladies que furent le phylloxéra et le mildiou. Tous les vignerons ont alors cessé leur activité à l'exception de la famille Barbier qui conserva quelques vignes, avec un pressoir. Le vin produit était alors à usage familial. Cette famille entretenait une certaine activité autour des vignes et du raisin avec tous les travaux de culture associés, l'entretien des tonneaux, le pressage, la distillation des marcs... Tout s'est arrêté à la fin des années 1960. Le film montre des vendanges associant les hommes et les femmes de la famille Barbier aux gens du village venus aider."
Ce film a été réalisé par mademoiselle Geneviève Barbier (tante du déposant). Celle-ci s'est dotée d'une caméra 9,5mm en 1948 et a filmé les principaux événements familiaux et communaux qui se sont déroulés dans le village, dont elle a été maire très longtemps.
Claude Barbier à conté la vie du village d'Autigny-le-Petit dans les années 1950-1960, dont voici un extrait à propos de Geneviève Barbier et de son importance dans la vie de la commune:
"Avec le baby-boom, Il y a eu beaucoup d’enfants dans les villages après-guerre, Autigny y compris. Mais à Autigny, il y a eu, en plus, deux personnes qui s’en sont particulièrement occupés, ma tante Geneviève (« Nénette ») et mon oncle Pierre Royer (« tonton Pierre »).
Très tôt, Nénette s’est occupée des jeunes filles en les faisant chanter, en leur apprenant à faire des desserts (tartelettes, choux à la crème, ...), en leur apprenant à fabriquer des objets artisanaux ou artistiques, comme des moulages de statuettes en plâtre, poupées de coquillage, émaux. Et aussi à coudre et à fabriquer des déguisements pour les carnavals et les défilés. À jouer des scénettes comme les Fables de la Fontaine ou illustrant de vieilles chansons (Cadet Rousselle, Meunier, tu dors, Trois jeunes tambours, ...).
Nénette s’était intéressée très tôt au cinéma. Elle filmait les évènements du village avec une caméra, montait les films en les coupant et les recollant, en fabriquant des titres illustrés, et bien sûr en les projetant avec un projecteur super8.
Nénette, comme dame patronnesse, et comme maire d’Autigny, a été l’âme du village pendant des dizaines d’années."
Commentaires de Claude Barbier (déposant): "La vigne a fait vivre les habitants du village pendant des siècles et ce jusqu'à la fin du 19ème siècle, début 20ème après l'arrivée des grandes maladies que furent le phylloxéra et le mildiou. Tous les vignerons ont alors cessé leur activité à l'exception de la famille Barbier qui conserva quelques vignes, avec un pressoir. Le vin produit était alors à usage familial. Cette famille entretenait une certaine activité autour des vignes et du raisin avec tous les travaux de culture associés, l'entretien des tonneaux, le pressage, la distillation des marcs... Tout s'est arrêté à la fin des années 1960. Le film montre des vendanges associant les hommes et les femmes de la famille Barbier aux gens du village venus aider."
Ce film a été réalisé par mademoiselle Geneviève Barbier (tante du déposant). Celle-ci s'est dotée d'une caméra 9,5mm en 1948 et a filmé les principaux événements familiaux et communaux qui se sont déroulés dans le village, dont elle a été maire très longtemps.
Claude Barbier à conté la vie du village d'Autigny-le-Petit dans les années 1950-1960, dont voici un extrait à propos de Geneviève Barbier et de son importance dans la vie de la commune:
"Avec le baby-boom, Il y a eu beaucoup d’enfants dans les villages après-guerre, Autigny y compris. Mais à Autigny, il y a eu, en plus, deux personnes qui s’en sont particulièrement occupés, ma tante Geneviève (« Nénette ») et mon oncle Pierre Royer (« tonton Pierre »).
Très tôt, Nénette s’est occupée des jeunes filles en les faisant chanter, en leur apprenant à faire des desserts (tartelettes, choux à la crème, ...), en leur apprenant à fabriquer des objets artisanaux ou artistiques, comme des moulages de statuettes en plâtre, poupées de coquillage, émaux. Et aussi à coudre et à fabriquer des déguisements pour les carnavals et les défilés. À jouer des scénettes comme les Fables de la Fontaine ou illustrant de vieilles chansons (Cadet Rousselle, Meunier, tu dors, Trois jeunes tambours, ...).
Nénette s’était intéressée très tôt au cinéma. Elle filmait les évènements du village avec une caméra, montait les films en les coupant et les recollant, en fabriquant des titres illustrés, et bien sûr en les projetant avec un projecteur super8.
Nénette, comme dame patronnesse, et comme maire d’Autigny, a été l’âme du village pendant des dizaines d’années."
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