Transbordeur (Varangéville)
- Année
- 1970 à 1980
- Lieu(x)
- Varangéville (54)
- Auteur
- ANONYME
- Ayant Droit
- L'EST RÉPUBLICAIN
- Déposant
- L'EST RÉPUBLICAIN
- N° de photo
- FI-0386-0008
- Coloration
- Noir & Blanc
La carrière Solvay de Maxéville (Meurthe-et-Moselle) n'était plus exploité depuis 1984, le transbordeur qui la reliait à Dombasles (Meurthe-et-Moselle) s'est donc définitivement arrêté. Les 18 km de son parcours en faisait le plus long de France et le second d'Europe. Ce téléphérique pour matériaux, si caractéristique, déroulait son câble d'acier sur les champs, les rues et les maisons de Dombasles, de Varangéville et de six autres communes. Construit en 1925, ce transbordeur, plus connu sous le nom de " TP Max ", permettait de transporter des carrières de Maxéville à l'usine Solvay de Dombasles le calcaire nécessaire à la fabrication de la soude. Ses huit cents bennes espacées de quarante mètres, fixées à des câbles mobiles, avaient une capacité de 900 kilos chacune et au total véhiculaient 4.500 tonnes de pierre par jour. Chargé à Maxéville, un wagonnet ainsi entraîné arrivait à Dombasles, deux heures après. La vitesse de traction atteignait 9 km/h. En empruntant le chemin du Rambettant, et après avoir grimpé un raidillon de 400 m, le promeneur varangévillois peut enfin s'approcher du dernier wagonnet de cet ancien transbordeur aérien Solvay suspendu entre deux pylônes et traînant à près de 300 m de hauteur en dominant la vallée de la Meurthe. Ces wagonnets, qui ont parcouru plus de trois millions de kilomètres pendant plus de soixante ans, faisaient partie intégrante du site varangévillois. Deux pylônes et un wagonnet ont donc été conservés...
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