"La vengeance du père Jourgeot"
- Genre
- Fiction
- Année
- 1982 précisément
- Lieu(x)
- Meuse (55), Bonzée (55)
- Réalisation
- GROUPE MEUSIEN D'ÉDUCATION POPULAIRE
- Ayant(s) droit
- EXPRESSIONS 55
- Durée
- 00:36:50
- Coloration
- Couleur
- Support original
- Film super 8
- Son
- Sonore
- Fonds
- EXPRESSIONS 55
- Format
- MM - Moyen métrage
Un brave homme, tranquille et seul, embauche Julie , une brave femme, vaillante à la besogne. Elle assume dans la maison les travaux de l’homme que la sa vieillesse a rendu difficiles. Encore vert, le Père Jourgeot en fait sa maîtresse. Un beau jour et un bel amant, surviennent alors les signent précurseurs d’un héritier prochain et d’un scandale.
Le contexte : La possibilité d’accueil, pendant le mois de juillet, du stage de réalisation cinéma au “Foyer Rural de Bonzée-en-Woëvre” nous a orienté vers la recherche d’un sujet de film en rapport avec le lieu. Dans un milieu rural très affirmé au contact d’une population habituée à l’accueil des “classes vertes” en période scolaire, nous avons choisi de nous appuyer sur un texte d’un auteur connu localement pour y être décédé en 1915, suite à un engagement pendant la 1ère guerre mondiale, près de la Butte des Éparges : Louis Pergaud, auteur entre-autres de “La guerre des boutons” et d’une série de nouvelles : “Les rustiques”. C’est parmi ces nouvelles que le choix s’est porté sur “La vengeance du Père Jourgeot”.
La base du récit nous a semblé tout à fait transposable dans le milieu rural contemporain. L’actualisation des tâches quotidiennes, des rapports sociaux, des événements locaux… n’étaient pas de nature à modifier les portraits du récit d’origine. Il y avait donc matière à faire vivre les personnages selon les comportements du récit de Louis Pergaud, tout en permettant de profiter des événements programmés de la vie rurale dans lesquels nos personnages pourraient s’intégrer. Fiction et reportage, voilà la base de travail sur laquelle l’équipe de réalisation s’engageait.
Conformément au schéma de travail sur ce projet, une fois le film terminé au printemps 1983, une projection publique a été programmée spécialement pour les habitants du village de Bonzée-en-Woëvre. Sur leur demande, une nouvelle projection nous a été demandée une vingtaine d’années plus tard (début des années 2000). Les personnages de fiction continuaient à fonctionner, mais le temps ayant fait son œuvre, l’absence physique de plusieurs figurants locaux soulignait le rôle d’hommage que peut aussi remplir cette forme de cinéma.






