Xi’an, capitale de la province de Shaanxi, est une vieille ville au sud-est de Pékin.

La ville abrite une minorité de religion musulman, les huis. Les ruelles étroites et la population laborieuse pour gagner la mosquée à la chinoise avec des pavillons et des minarets qui ressemble à des pagodes et à des temples.

Reconstruction devant le pavillon d'accueil, la première des deux grandes portes de la ville : la Porte du Tambour, dont les avenues rayonnent tout autour. De l’autre côté, la Porte de la Cloche, où autour d’elle, la circulation est intense. Des portiques rouges cloutés, richement décorés, donnent sur l’entrée d’un temple appelé “la forêt des stèles” puisqu’il est composé de 1000 stèles qui retracent l’histoire de la Province, de la Chine. On aperçoit une cloche vénérable et la pagode à 13 étages qui fait partie du Temple de la Petite Oie.

Scènes de la rue, crêperie, marchands de pastèque, pavillon moderne, magasin pour touriste, œuvres en jade, boulangerie, bus. Le quartier avoisinant celui des hôtels au centre de la ville, est témoin du moderne se mêlant à l’ancien. L’hôtel des voyageurs, le plus grand, a une architecture qui rappelle l'influence soviétique.

Le Temple de la Grande Oie et sa pagode de 7 étages, des figures typiques : vieille dame qui fume une pipe en os, un bébé avec un bol, la vie se passe dans la rue.

Franchissement un bras du fleuve jaune, le Yang-Tsé-Kiang, pour gagner le tumulus de Shaanxi, endroit où le premier empereur, Qin Shi Huangdi, s’était fait édifié un tombeau prestigieux. Tout autour, la reproduction de soldats, chevaux et chars en terre glaise, appelé Armée de terre cuite. La station thermale avoisinante est également connue pour ses faits historiques.

Luoyang constitue la deuxième étape du voyage, c’est une ville très ancienne, sur le bord de la rivière Luo. Le premier monument est un temple simple et sans grandes ornementations, appelé Temple du Cheval Blanc. La population mêle anciens et jeunes lors de la foire annuelle de Luoyang où tous les métiers, marchands, vendeurs, sont représentés.

Traversée vers les grottes de Longmen qui ont commencé à être sculptées au 6e siècle après Jésus-Christ et achevées lors de la dynastie Ming au 15e ou 16e siècle. Elles ont abrité des monastères et des moines bouddhiques. Les sculptures qui composent les grottes vont du minuscule au gigantesque. Puis, le train emmène les voyageurs jusqu’à des villages, nichés ou surplombant les collines.

Kaifeng, autre grande ville à moins de 200 kilomètres de Luoyang. Une digue sépare deux lacs artificiels, des laveuses travaillent au bord de l’eau. La population est riche en bébés, en cyclistes et en marchands jusqu’au pied de la butte qui porte le Temple du Dragon.

En regagnant le bas de la colline, des ouvriers et ouvrières avec des charrettes portent la terre argileuse du fleuve jusqu’aux briqueteries et tuileries.

Après avoir longé des fermes, la route mène aux tuiles et briques d’un monument bien connu, la Pagode de Fer, ainsi nommée puisque les briques sont en terre rouge et sculptées d'innombrables figurines.

Intérieur de la ville, le spectacle d’un petit cirque face à la statue de Mao Tsé Toung, seulement composé d’un chapiteau d’une fillette, d’un chien et d’un singe. Un coup d'œil dans un atelier où des ouvrières brodent la soie.

Shanghai, la plus européenne des villes d'extrême orient, avec le jardin du mandarin qui comprend une multitude de statues, stèles, pavillons, arbres, canaux, ponts. À côté de ce jardin, une boulangerie populaire, des petites rues alternent les nouvelles bâtisses et les vieux pavillons à deux étages en bois.

La grande rivière qui traverse Shanghai est appelée Huangpu. Un temple bouddhique où l’on pratique encore et où sont célébrés des cultes, est connu partout dans le monde grâce à son trésor : le Bouddha de jade. Une étoile orne le sommet du Palais des Congrès, un immense édifice qui reflète l’influence de l’architecture soviétique (1949-1956). Dans des échoppes, des jeunes filles préparent des poupées et des éventails.

Près de la rivière, les pêcheurs et bateliers procèdent à leur toilette. La circulation est intense sur l’immense avenue qui longe le Huangpu, appelée Bund. Sur les quais, des spectacles de jonglage, des démonstrations d’escrimeurs avec des lattes de bois.

L’ancien quartier britannique est fait de maisons de bois à balcon, certains passages avec le linge suspendu, des vendeurs et travailleurs dans la rue. Le quartier français est avoisinant, les rues sont bordées de palmiers, les façades à nattes, le grand musée en brique rouge. Le soir, au théâtre, un opéra traditionnel dont les costumes sont colorés et ornementés, les décors remarquables et la musique toujours présente.

A l’extérieur de Shanghai, la visite d’une ferme modèle dans une communauté rurale. Propreté des étables, contact avec la population et les ouvriers agricoles. Les enfants de la maternelle se préparent à chanter et danser pour les touristes.

Départ pour Canton Guangzhou, au sud du pays, une vieille ville dont certains vestiges remontent au paléolithique. Traversée du canal qui relie le port de Shanghai à la mer de Chine, puis la rivière des Perles, sale et malodorante. L’entrée d’une entreprise de lanternes en papier, coloré, artistique.

A 40 km de Canton, la ville de Foshan, dans les montagnes, où se trouve un temple ancestral Taoiste avec de nombreuses sculptures figuratives en bois, céramique, bronze. Il a cessé d’être un temple et la majorité des pavillons sont occupés par des meubles ornés et sculptés. Le style est proche de celui de la renaissance française et italienne, les éclairages confèrent un aspect plein de vie. A l’extérieur, des points d’eau avec des animaux en pierre, la vie pittoresque et naturelle, le marché flottant riche en fruits et légumes.

La pagode du temple des Six Banians est entourée de fleurs. Un nouveau spectacle plus proche du cirque avec des sauteurs, danseuses, musiciens, des masques mais surtout des acrobates et des jongleurs ainsi que de la magie.

Vue sur la ville, l'hôtel des voyageurs en arrière-plan et le monument en hommage à Sun Yat-sen. Trajet en train, vue sur les champs, les rizières sous le soleil. La frontière avec Hong-Kong est constituée de barbelés électrifiés et de miradores, rendant tout franchissement clandestin impossible.

A l’entrée de Hong-Kong, la piscine olympique, des maisons plus modernes, l’église chrétienne avec un poster de Jésus. La ville est liée par un contrat de liberté entre la Chine Rouge et la Grande Bretagne. En haut du pic de l’île Victoria, la vue sur la ville, les nombreux gratte-ciel et la baie est imprenable. Dans les rues, l’animation est intense, les réclames se mélangent aux signes religieux. Le spectacle de nuit de l’hydroglisseur de Hong-Kong est impressionnant avec ses fontaines et jets d’eau.

En traversant l'île Victoria, on trouve le port de pêche devenu célèbre, Aberdeen, où se trouve un supermarché Jumbo. Sur les jonques, la vie ancestrale continue, le marché de produits de la mer, de conserves.