"Jour de joie"
- Genre
- Fiction
- Année
- 1983 précisément
- Lieu(x)
- Meuse (55), Bar-le-Duc (55)
- Réalisation
- GROUPE MEUSIEN D'ÉDUCATION POPULAIRE
- Ayant(s) droit
- EXPRESSIONS 55
- Durée
- 00:11:40
- Coloration
- Couleur
- Support original
- Film super 8
- Son
- Sonore
- Fonds
- EXPRESSIONS 55
- Format
- CM - Court métrage
Alors qu’un couple au chômage manifeste sa détresse publiquement, sur un parking, la radio locale leur apprend qu’une entreprise leur propose un emploi rémunéré. Ils vont vite découvrir qu’il s’agit d’une effroyable plaisanterie.
Le contexte : Cette nouvelle étape de l’aventure cinématographique du GMEP (Groupe Meusien d’Éducation Populaire) reposait sur l’exercice de mise en vie d’un fait-divers, à l’initiative des stagiaires, pour en faire un récit structuré plausible. Il convenait aussi d’organiser l’ensemble de la réalisation avec un budget réduit par rapport aux films précédents.
Cependant, une partie des stagiaires voulait aussi disposer de la plus grande liberté dans le choix de son propre sujet et dans l’organisation de son équipe de tournage. C’est ainsi qu’un autre film a été mis en chantier sous l’impulsion d’un enseignant en lettres, appuyé par quelques autres stagiaires ayant déjà travaillé sur les films précédents et mettant au service de ce nouveau projet leur expérience du découpage, du tournage, de la prise de son, du montage et du mixage d’un film. Cette équipe va s’attaquer à l’adaptation d’un court extrait du roman de Louis-Ferdinand Céline : « Voyage au bout de la nuit. » Les décors de ce film se trouveront en grande partie dans le site des carrières de Senonville (55300 Varvinay.)
Le stage, avec ses deux projets simultanés, sera implanté à Bar-le-Duc pour des commodités d’organisation et d’hébergement. Il rayonnera jusqu’aux environs de Saint-Mihiel pour les nécessités de la réalisation. Les deux projets aboutiront :
1- L’adaptation de l’extrait du « Voyage au bout de la nuit » deviendra le film « Le casque de Bélisaire ». Monté à partir des rushes originaux en Super 8mm, sans copie de travail, il disparaitra pendant la phase de finition. Alors qu’il présentait des qualités, il sera considéré comme réalisé mais disparu. Reparaîtra-t-il un jour ?
2- Le film sur l’adaptation d’un fait divers (toujours en Super 8mm) ira méthodiquement à son terme et deviendra : “Jour de joie”, une mauvaise plaisanterie sur un fond de tension sociale…
La Meuse n’est pas réputée pour ses ressources et orientations industrielles, mais elle abrite quelques entreprises à rayonnement local qui offrent des emplois ne faisant pas appel à une grande spécialisation. Il n’en demeure pas moins que les possibilités d’embauche restent souvent problématiques. C’est dans ce contexte que le film “Jour de joie” va trouver son développement.






