Faim, Humour et Fantaisie
- Année
- 1950 environ
- Lieu(x)
- Ardennes (08), Revin (08)
- Réalisation
- Georges BOURNONVILLE
- Ayant(s) droit
- Claudine BOURNONVILLE
- Durée
- 00:21:56
- Coloration
- Noir & Blanc
- Support original
- Film 8 mm
- Son
- Muet
Un film muet burlesque du Caméra Club de Revin (Ardennes).
Dans une série de saynètes effrénées, cette comédie joyeusement déjantée nous plonge dans les aventures fantasques d’un groupe de cinéastes amateurs aussi maladroits qu’enthousiastes. Réunis autour d’une table, nos héros s’emportent, se disputent, s’empoignent… jusqu’à ce que l’appel de l’apéro prenne le dessus. Tandis que les uns quittent la scène, le dernier convive, éternel affamé, reste seul à table, ravi de pouvoir tout dévorer.
S’ensuit une virée champêtre où nos compères, improvisés chasseurs, semblent nettement plus portés sur la bouteille que sur le gibier. Les maladresses s’enchaînent : tirs ratés, voiture hors service… jusqu’à ce que l’un d’eux soit attelé au véhicule, un sandwich suspendu devant les yeux pour l’inciter à tirer la voiture. Le comique de situation vire doucement à l’absurde.
De retour dans leur QG, les cinéastes visionnent leurs œuvres, non sans douleur pour l’un d’eux, victime de balles perdues pendant la dernière partie de chasse…
Nouvelle expédition, cette fois au bord de l’eau. Leur objectif : filmer un pêcheur grognon qui refuse obstinément de se laisser capturer par la caméra. Qu’à cela ne tienne, leur camarade glouton endosse le rôle, enchaînant les maladresses mais aussi, contre toute attente, les prises. De quoi attiser la jalousie du véritable pêcheur, qui finit par jeter la caméra à l’eau dans un accès de rage.
L’épopée se conclut au Café du Relais. Jeux de cartes, dés, assiettes bien remplies… jusqu’à l’arrivée d’une mystérieuse jeune femme qui provoque émoi, rivalités et baston pour un simple foulard. Toujours imperturbable, notre gourmand observe la scène en souriant, fourchette à la main.
Faim, Humour et Fantaisie dresse le portrait tendre et burlesque d’une bande de copains réunis par leur passion du cinéma. Avec un humour désinvolte et une énergie communicative, ce film témoigne de l’esprit farceur et débridé du Caméra Club de Revin dans les années 1950.