Article du Moniteur de la Moselle en date du 7 janvier 1613, contrecollé sur une page du manuscrit Morius 83 intitulé " Notes pour servir à l'histoire du Faubourg des Trois-Maisons - Coupures de l'Espérance de 1842 à 1850 concernant le faubourg et environs, les personnes et les choses. Élégie sur le duc d'Orleans. Cimetières. Hospices. Salles d'Aziles. Nécrologie. Hydrotherapie. Marches ". Cette coupure de presse rappelle que le " Grand Conseil de Metz " décida en 1613 l'établissement d'un coche, première voiture publique, permettant de relier Paris au départ de Metz. Dès 1619, quatre voitures assuraient ce voyage à raison d'un départ par semaine. En 1760, le coche contenait huit, douze, et dix-sept places et était surmonté d'un panier à six places. Il fallait huit jours pour rejoindre la capitale avec des haltes à Mars-la-Tour, Verdun, Sainte-Menehould, Châlons, Épernay, Château-Thierry et Meaux. En 1768, la durée du voyage est réduite à six jours, puis quatre en 1777 et trois en 1779. En 1820, il ne fallait plus que deux jours, puis trente-sept heures en 1836 et trente heures en 1843. L'ouverture de la ligne ferroviaire de Metz à Paris le 28 mars 1852 mit fin aux voyages des coches et diligences.