"Éléonore"
- Genre
- Fiction
- Année
- 1981 précisément
- Réalisation
- GROUPE MEUSIEN D'ÉDUCATION POPULAIRE
- Ayant(s) droit
- EXPRESSIONS 55
- Durée
- 00:28:40
- Coloration
- Couleur
- Support original
- Film super 8
- Son
- Sonore
- Fonds
- EXPRESSIONS 55
- Format
- MM - Moyen métrage
Début du XXème siècle, une histoire de sorcellerie…
Quand on quitte le village par le chemin qui mène au Montsec, c’est là à droite, deux cents mètres après la dernière maison. Il y a longtemps que l’affaire a eu lieu...
Le contexte : Le prix littéraire Emile Moselly est attribué chaque année à un auteur proposant une nouvelle qui implique la vie locale dans la région Lorraine. L’un de ses lauréats est M. Jean-Pierre Ziegler qui a obtenu cette récompense en 1970 pour sa nouvelle : « ELEONORE ». Personne encore n’avait songé à en faire une adaptation cinématographique. L’auteur, contacté dix ans après sa publication, nous a autorisé à adapter son récit pour en faire le sujet du premier film collectif concrétisant la formation engagée depuis deux années. L’environnement, les décors, les costumes, les lieux de tournage, l’expérience déjà acquise par les comédiens amateurs et les régisseurs dans le cadre habituel des activités théâtrales du GMEP (Groupe Meusien d’Éducation Populaire), tout concourait à faciliter l’entreprise d’adaptation cinématographique de cette nouvelle.
Le repérage des lieux de tournage s’est effectué dans des villages et des endroits où le GMEP était déjà connu au travers de ses animations et représentations théâtrales. L’implantation du stage à Saint-Maurice-sous-les-Côtes (55210) pendant toute la première quinzaine de juillet s’accommodait bien de la disponibilité des lieux scolaires où les différents ateliers techniques trouvèrent l’espace suffisant pour entreposer le matériel, préparer ou confectionner les accessoires et gérer les questions d’hébergement et d’intendance. La dimension d’aventure inhabituelle aidait à dépasser les problèmes de confort personnel…
Le contact avec les habitants du village s’est effectué dans les meilleures conditions qui soient. Les complicités interpersonnelles entre les habitants et les cinéastes ont très vite aidé à créer un climat de confiance et plusieurs séquences de la vie quotidienne se sont nourries de la simplicité de ces rapports.
Une anecdote : nous avions besoin d’une maison qui soit identifiée comme « la maison d’Eléonore », lieu de vie et de consultation d’une guérisseuse (ou ‘tireuse de feu’ en langage lorrain), maison qui soit un peu isolée du centre du village et qu’il nous faudrait incendier à la fin du film. Aucune maison existante ne répondait à ces exigences : qu’à cela ne tienne, nous avons construit une façade de cinéma sur le bord d’un chemin familier des habitants. Mais la construction (sommaire et très provisoire) a été si rapide que certains nous ont fait part de leur étonnement et de leur ignorance de l’existence d’une maison à cet endroit. Bien sûr, nous avons remis les lieux dans leur état d’origine à la fin de notre séjour. Fiche technique : Equipe de réalisation : 24 stagiaires parmi lesquels on comptera plusieurs plasticiens décorateurs, 3 couturières, 4 techniciens de plateau, 6 responsables de structures associatives, 5 enseignants + 21 figurants (habitants sur le lieu de tournage à St Maurice-sous-les-Côtes). Il est à noter que le responsable de la formation et du stage (M. Simon, représentant la DRJS Nancy) ne figure pas sur le générique). Et qu’aucun professionnel (comédien, cinéaste…) n’a participé directement à cette réalisation.






