Correspondance écrite le 15 septembre 1916 par Victor Prouvé (1858-1943) de Carnac (Morbihan) à Léopold Poiré (1879-1917) résidant au 8, rue Saint-Julien à Nancy (Meurthe-et-Moselle). La carte stipule : " Carnac Plage 15 septembre 1916. Mon cher Poiré. Je n'arrive pas à écrire à [...], et je me mets en retard avec tous. Et cependant je ne [...] autant qu'à Nancy, quoique cependant pendant certaines journées je ne fais pas cent mètres dehors. Il est vrai que je travaille toutes portes ouvertes sur la mer. L'air pur m'arrive largement et ma tête ne s'alourdit pas de l'air vicié ordinaire des lieux clos. [...] Voila seulement que je me mets à travailler pour de bon, maintenant revenir en équilibre, ayant été [...] toujours un peu déprimé plus la fatigue des premiers jours de séjour à la mer qui produit en vous une petite révolution, et quand je pense que dans une douzaine de jours il va falloir faire mes malles. A moins que je me décide à rester une quinzaine de plus comme j'y pense très sérieusement? et en novembre braver les 380 car n'est-ce pas ces brutes ne nous lâchent pas ? Toutes les fois qu'il y a un petit mouvement dans l'offensive [...] ça y est, on vivra avec ça jusqu'à la fin !!! Ici on jouit certes d'une grande tranquillité. Le [...] ". La suite existe sous la cote FI-0574-2642.