CONCESSIONS
1889 - Carte de la concession. |
La concession d’Art- sur-Meurthe comprise dans les limites ci-après définies, communes d’Art-sur-Meurthe, Laneuveville-devant-Nancy, Lenoncourt, Saint-Nicolas-de-Port, Saulxures-lès-Nancy et Varangéville, arrondissement de Nancy (Meurthe-et-Moselle), fut instituée le 24 mars 1858 sur une superficie de 561 ha au profit des sieurs Stiller, Lorrain, de Ravinel et consorts pour une durée de 50 ans.
Une première extension se fera le 26 juillet 1879 sur une superficie de 220 ha au profit de la S.A. des Manufactures des Glaces & Produits Chimiques de Saint-Gobain, Chauny & Cirey.
Une seconde extension se fera le 24 février 1889 sur une superficie de 249 Ha au profit de la Compagnie de Saint-Gobain.
Sur cette concession, un premier sondage de reconnaissance se situant route de Saint-Phlin, sera foré en 1855. Il portera le N°1. Après, sur cette concession de 1130 Ha seront forés sur :
Contemporains : 26 sondages de 1932 à 1993.
Les sondages N°2 et 3 disparaitront lors de l’effondrement de 1876.
Photo M. Dequéant. - Avril 2000 – sondage n°1.
Novacarb - 1998 – Situation des sondages n°4 à 57
Novacarb - 1967 – Sondages et réservoir d’eau salée.
SALINE
Vue de la saline – Extrait de la brochure « Le sel à l’Exposition : Nancy 1909 ». – [S.l. : s.n.], [1909], p. 19. |
Elle se situait le long de la route d’Art-sur-Meurthe à Varangéville, du canal de la Marne au Rhin et de la ligne de chemin de fer Paris - Strasbourg.
Elle sera autorisée à la construction le 25 août 1861.
Elle produira du sel de 1862 à 1937 dans trois poêles de 25 x 7,50 mètres et trois poêles de 20 X 7,50 mètres.
Le Salinage – Extrait de la brochure « Le sel à l’Exposition : Nancy 1909 ». – [S.l. : s.n.], [1909], p. 7. |
1909 – SALINAGE DANS POÊLES.
Le 9 novembre 1876, un effondrement d’un mètre de profondeur d’une durée de sept heures, avec jaillissement d’eau salée, se produisit.
De forme elliptique de 170 X140 mètres, cet effondrement forcera les salines à éloigner leurs sondages de la ligne de chemin de fer, et obligera certaines salines à demander un agrandissement de leur concession.
Rapport de l’ingénieur principal des chemins de fer de l’est – Schéma de l’effondrement en 1876. |
Vers 1908, ses capacités de production seront de 16 à 20000 tonnes pour 45 ouvriers.
Après 1937, la production d’eau salée ne sera utilisée que par les soudières de la Meurthe et de La Madeleine, et ce, jusqu’en 1963, pour La Madeleine.
En 1872, sera construit un pont flottant, avec raccordement de la voie ferrée Paris – Strasbourg, qui enjambera le canal de la Marne au Rhin. Le 14 mars 1885, sera autorisé son agrandissement, rendu nécessaire par le rallongement des péniches. Le quai aura ainsi une longueur de 46 mètres.
Outre le quai, cet ensemble possédera 260 mètres de voies, 2 plaques tournantes et un pont flottant de 10 tonnes.
Saint-Gobain, Chauny & Cirey, 1935 - Pont flottant tournant.
Saint-Gobain, Chauny & Cirey, 1935 - Pont flottant tournant avec ses arrimeurs.
M. Dequéant. - 1941 – Plan détaillé des ateliers de la saline
Novacarb, 1963 – Bassins d’eau salée 3 x 195 mètres cubes.
Affectations successives de la saline d’Art-sur-Meurthe :
Vers 2005 - S’en est fini, la dernière trace de la saline : la maison directoriale est abattue.
Avril 2014 – Renoncement de la concession par Rhodia Chimie.
1990 – En-tête de lettre Cim / Rhône-Poulenc.
Photos M. Dequéant - Maison directoriale avant et après démolition.
1980 - Chevalement de puits de sel en bois servant à la protection des installations de sondage et des systèmes de pompage de la saumure. / Ph. René Canta – Coll. Image’Est (FI-0118-0804)
CHRONOLOGIE DE LA SALINE D’ART SUR MEURTHE
SOURCES BIBLIOGRAPHIQUES ET ICONONGRAPHIQUES