Section C des Prés, " en une feuille levée par M. N. Perny, géomètre du cadastre", parcelle cadastrale extraite du " Tableau d'assemblage d'un plan cadastral de la commune de Maxéville, canton de Nancy (Nord), arrondisssement de Nancy (Nord), Département de la Meurthe, terminé en l'an 1809 sous l'administration de M. Riouffe (préfet), M. J. Lepetit (maire) et sous la direction de M. Oyon (directeur des contributions), M. D. Saunier (ingénieur-vérificateur), M. N. Perny (géomètre du cadastre) ". Parmi les anciens toponymes " Les Fourches patibulaires sous la Justice ; Les Saules des Berges, Paille-Maille, Les Cailles Blanches, Les Cadières, Sous Saint-Sébastien, Les Foires..." À propos des "Fourches patibulaires ", on peut se reporter aux manuscrits Morius (voir FI-0857-0077). Il s'agit d'un lieu-dit où les pendus de Nancy étaient soit-disant exposés à Maxéville jusqu'à décomposition des cadavres. Morius parle du " chemin du village allant vers Champigneulles sous le bois, à la tête de la côte sur une éminence de Maxéville ". " Le massif fut démoli vers 1825 " ajoute-t-il " par mon grand-père Pancrace Morius et son fils Pierre pour le compte du propriétaire Masson, dont il était vigneron. Les gens de Maxéville allaient les décrocher et les enterrer parce que les gens de Nancy ne voulait plus acheter leurs cerises. On appelle encore ce lieu la Justice ". Au sortir de l'avenue de Metz en direction de Maxéville, un panneau signalétique porte aujourd'hui cette dénomination " Les Fourches patibulaires " sans que l'on se souvienne de l'origine macabre de ce lieu-dit.