Les Fourches patibulaires (manuscrit Morius 84)
- Année
- 1894 environ
- Lieu(x)
- Maxéville (54)
- Auteur
- ANONYME
- Ayant Droit
- PAROISSE SAINT-JEAN BOSCO
- Déposant
- Bruno HOUPLON
- N° de photo
- FI-0857-0077
- Coloration
- Couleur
- Support original
- Impression Photomécanique
Les " Fourches patibulaires " à Maxéville (Meurthe-et-Moselle) composition extraite du manuscrit Morius 84 intitulé " Notes pour servir à l'histoire des environs du Faubourg des Trois-Maisons - La Gueule-le-Loup - Malzéville - Maxéville - Procès Petit Florentin - Mines - Châteaux - Usine - Chemin de fer de ceinture - Pénitencier - Église de Maxéville ". On ignore où se trouvait précisément ce lieu-dit où les pendus de Nancy étaient soit-disant exposés à Maxéville jusqu'à décomposition des cadavres. Morius parle du " chemin du village allant vers Champigneulles sous le bois, à la tête de la côte sur une éminence de Maxéville ". " Le massif fut démoli vers 1825 " ajoute-t-il " par mon grand-père Pancrace Morius et son fils Pierre pour le compte du propriétaire Masson, dont il était vigneron. Les gens de Maxéville allaient les décrocher et les enterrer parce que les gens de Nancy ne voulait plus acheter leurs cerises. On appelle encore ce lieu la Justice ". Au sortir de l'avenue de Metz en direction de Maxéville, un panneau signalétique porte aujourd'hui cette dénomination " Les Fourches patibulaires " sans que l'on se souvienne de l'origine macabre de ce lieu-dit. On pourra s'étonner de cette indication de lieu en contrebas de la route principale alors que les gibets étaient autrefois dressés sur les hauteurs ! Le Dictionnaire topographique de la France. Dictionnaire topographique du département de la Meurthe apporte cette précision : " La Justice ou la chapelle-des-Trois-Colas, endroit du territoire de Champigneulles, entre cette commune et Maxéville, où étaient dressées les fourches patibulaires destinées à l'exécution des criminels ".
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