Enquête du Musée de la Vie wallonne consacrée à l'exploitation de la carrière souterraine d'ardoises Morépire, à Herbeumont (Belgique) en 1953.

INTERTITRES: "L'installation de surface se compose dune série d'ateliers juxtaposés, et d'un bâtiment distinct abritant l'orifice du puits et la machine d'extraction. Les ardoises terminées sont disposées en tas réguliers par modèles, sur le "chantier", terrain s'étendant devant les ateliers.

Les ouvriers, dont certains sont travailleurs du fond, ont comme patronne sainte Barbe".

Préparation de l’abattage d’une tranche de pierre de 250 tonnes à 60 mètres de profondeur.

L'abattage est obtenu à l'aide de quelques mines. Puis la pierre est débitée sur place en blocs de 70 à 80 kg. Certains morceaux sont utilisés pour la construction de murs de soutènement. Les blocs sont transportés à dos d’homme. Le wagonnet chargé est remonté à la surface. Le chariot est pesé.

Les blocs sont débités pour permettre la fente d’ardoises. Les « spartons » sont aspergés d’eau avant d’être fendus. Depuis 1940, pour "fendre" les fendeurs utilisent un établi spécial muni d'une presse actionnée par le genou gauche. Les pièces régulières se débitent sans à-coups à l'aide d'un ciseau.

Le découpage "moderne" s’exécute à l’aide d’une cisaille.

Le produit fini ne représente guère que 12% de la pierre abattue. Les déchets doivent être évacués quotidiennement. Les ouvriers remontent du fond, les fendeurs disposent les ardoises terminées en tas réguliers, où elles sont comptées..

Les ardoises sont expédiées par camion jusqu’à la gare.

Le personnel du siège d’exploitation Morépire.

Ce film, fruit d'un travail de collecte de mémoire remarquable, est issu des riches fonds du Musée de la Vie wallonne à Liège (Belgique). Sa diffusion sur notre site s'inscrit dans le cadre du projet Interreg Pierres Numériques.

Numéro d'inventaire du Musée: 8000162