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      • Nouveaux regards sur le fonds Adolphe Fruhinsholz (1845-1938)

      • © B. Aurora, Fonds Adolphe Fruhinsholz, conditionnement des plaques de verre en boîtes spéciales

        C’est en avril 1999, que le fonds Adolphe Fruhinsholz1 fait l’objet d’un dépôt au sein du Conservatoire régional de l’Image (1994-2011)2, devenu, Centre Image Lorraine (2011-2017), puis, Image’Est (2017). 

        © B. Aurora, Fonds Adolphe Fruhinsholz, conditionnement des plaques de verre dans leurs boîtes d’origine

        Le propos de cet article se veut simplement présenter un fonds très intéressant à bien des égards ! A commencer par l’aspect quantitatif. Près de trois mille plaques de verre (positifs, négatifs de différents formats) conditionnées en partie dans leurs boîtes d’origine composent cette collection unique illustrant une branche bien spécifique de l’industrie du bois, la tonnellerie, et nous ouvrent les portes d’une longue histoire qui reste à écrire...

        Une histoire mouvementée

        En 1849 ou 18503, Charles Fruhinsholz (1812-1889) fonde une tonnellerie à Schiltigheim (Bas-Rhin)4 qui sera dirigée par son fils, Adolphe Fruhinsholz (1845-1938), et ses deux frères, Charles (1847-1911) et Auguste (1849-1924). Vers 1866, l’entreprise utilise déjà des « machines-outils mues par la vapeur5» . Peu après la Guerre franco-allemande (1870-1871) et l’annexion de l’Alsace-Lorraine, une nouvelle tonnellerie est créée à Bayon (Meurthe-et-Moselle) en 1872, tandis que l’usine alsacienne poursuit son activité. Cette filiale de la maison mère, qui fonctionnera sous l’appellation « Fruhinsholz Frères » s’est probablement justifiée en raison de la proximité d’importantes brasseries installées à Tantonville, Charmes ou Vézelise. Une décennie plus tard, l’entreprise de Bayon que dirige Auguste, le plus jeune des fils, peut s’enorgueillir de son développement qui, avec cinquante employés, est devenue le principal fournisseur des brasseries régionales6.

        En 1881-1882, l’usine de Bayon est transférée à Nancy (Meurthe-et-Moselle) et s’implante sur un territoire occupé auparavant par une scierie dans l’ancien faubourg Saint-Georges (actuelle avenue du XXe Corps, au n°68), confinée entre la Meurthe, un bras de décharge de la Meurthe, la rue du Faubourg Saint-Georges et de vastes prairies, encore épargnées par un urbanisme galopant. Hubert Fruhinsholz, arrière-petit-fils de Adolphe Fruhinsholz (1845-1938) apporte les précisions suivantes dans un document interne : « Dès le début des relations étroites s’établirent d’une rive à l’autre du canal de décharge, entre les nouveaux venus et l’usine de constructions mécaniques du centralien Lanique et de son associé bientôt successeur le père Liébaut technicien de valeur bientôt père d’un polytechnicien avant de s’annoncer comme un lointain précurseur de la famille Nordon. Il s’agissait en effet pour les Fruhinsholz de remonter, de compléter, de perfectionner leur machinerie et leur outillage. Liébaut s’y employa si bien que, des relations d’affaires dérivèrent des relations d’amitié… »

        La destinée de cette entreprise prend une autre dimension avec l’arrivée de Gustave-Adolphe Fruhinsholz (1869-1960), fils de Adolphe Fruhinsholz (1845-1938), à Nancy en 1889 et surtout dès 1892, lorsqu’il en prend la direction et qu’il mécanise une production jusque-là effectuée à la main ! L’année 1889, marquée par le décès de Charles Fruhinsholz, le fondateur de la tonnellerie, est aussi celle où Gustave-Adolphe, alors âgé de vingt ans, doit choisir entre l’Allemagne et la France, face à ses obligations militaires. Son choix se porte sur Nancy où il vient s’installer auprès de son oncle Auguste. 

        Le prestige de cette nouvelle usine se vérifie en effet dès 1892, lors de la visite du président de la République, Sadi Carnot (1837-1894) à Nancy les 5, 6 et 7 juin. A cette occasion, un arc monumental présente le savoir-faire de deux usines alsaciennes, la tonnellerie Fruhinsholz et l’usine Daum. A cette époque, l’usine de Nancy dispose d’une machine à vapeur « Compound » de 150 chevaux qui actionne 64 machines-outils  et emploie 175 à 200 ouvriers, la plupart logés au sein de l’entreprise.

        En 1901, l’entreprise nancéienne change d’appellation et devient une société par actions, la Société Française des Établissements de Tonnellerie Mécanique Adolphe Fruhinsholz.  Au début du XXe siècle, la maison Fruhinsholz est considérée comme la tonnellerie la plus importante au monde. Son chiffre d’affaires honore sa production et précise le chemin parcouru : 1,5 million de francs en 1901-1902 ; 2,9 millions en 1910-19117. Tandis que Adolphe père et Adolphe fils restent les administrateurs de la société, Auguste, fils de Adolphe, dirigera la tonnellerie de 1911 à 1914 avant de s’installer en région parisienne8. A partir de 1920, Adolphe père se retire des affaires confiant la marche de l’entreprise à son fils Adolphe, ingénieur des Arts et Métiers, qui occupera ce poste jusqu’en 1949.

        Adolphe fils (1869-1960), grand voyageur, s’installa en Argentine, établit une succursale et trouva des débouchés notamment vers le Brésil et le Chili9. La conquête des marchés internationaux donna un nouveau souffle à cette entreprise qui exportera des foudres dans de nombreux pays étrangers. S’en suivent des récompenses nationales et internationales obtenues lors de plusieurs importantes expositions : Paris (1878), Lyon (1872, 1894), Vienne (1873), Reims (1876), Nancy (1877, 1885), Versailles (1881), Strasbourg (1881), Oran (1886), Tunis (1896), Paris (1900), Saint-Louis (États-Unis, Missouri, 1904), Le Cap (Afrique du Sud, 1905), Amiens (1906), Milan (Italie, 1906), Nancy (1909), Buenos Aires (Argentine, 1910), Strasbourg (1927)…

        Quelques temps forts de l’histoire de cette entreprise

        • Visites officielles dont celle du président de la République, Sadi Carnot (1837-1894) en 1892 et de M. Henry Boucher, ministre du Commerce et de l’Industrie en octobre 1897 
        • Plusieurs incendies dont celui de septembre 1898 et 1901
        • Inauguration à Nancy du plus grand foudre du monde en juin 1899, construit au sein même des ateliers nancéiens et qui sera présenté à l’Exposition universelle de Paris en 1900
        • Construction du « chef-d’oeuvre de la tonnellerie française » titre un article de l’Est républicain du 1er mars 1904, le fameux grand foudre exécuté pour le compte de la maison Pommery de Reims, destiné à l’Exposition universelle de Saint-Louis aux États-Unis en 1904 
        • Construction de la villa Art nouveau Adolphe Fruhinsholz (77, avenue du général Leclerc, Nancy) entre 1908 et 1910 sur les plans de l’architecte Léon Cayotte.
        • Fabrication du grand foudre de l’Exposition internationale de l’Est de la France à Nancy en 1909 
        • Construction de la Maison alsacienne sur le site de l’entreprise en 1912 
        • Promotion de M. Adolphe Fruhinsholz au grade de commandeur de la Légion d’honneur en 1935 
        • Décès de Adolphe Fruhinsholz, le 28 juin 1938 à Saint-Aygulf (Var) à l’âge de 93 ans 
        • Construction à Nancy d’un foudre d’un million de litres pour la société Byrrh à Thuir (Pyrénées Orientales) en 1949
        • Rachat de l’entreprise nancéienne par la société Nordon en 195610
        • Legs de la famille Fruhinsholz au Musée Lorrain (Nancy) en 1961 (Collection de foudres, cuves et carafes en modèles réduits réalisés par un compagnon du devoir)
        • Rachat de la tonnellerie nancéienne par la société Marchive (Charente) en 1969 
        • 3e cousinade de la famille à Nancy en 2015 organisée par Hubert Fruhinsholz, arrière-petit-fils de Adolphe Fruhinsholz11

        Ce nouveau regard sur le fonds Adolphe Fruhinsholz s’inscrit dans le cadre du projet « Mémoire d’images »12, conçu par l’association Image’Est et labellisé « Année européenne du patrimoine culturel 2018 », visant à valoriser des collections inédites de films d’amateurs et de photographies sur la patrimoine industriel et artisanal du Grand Est.

        Le fonds Fruhinsholz offre des vues rares jusque-là jamais présentées. A l’origine, quelques clichés seulement illustraient le monde de la tonnellerie, accessibles uniquement sur l’ex-site, Images de Lorraine. Pour palier ce manque, un examen plus approfondi a été pratiqué sur l’ensemble du fonds afin de sélectionner davantage de documents. Sur les 3 000 plaques composant l’ensemble, près de 220 plaques de verre ont été retenues pour leur intérêt patrimonial industriel. 

        Lieux et travail des hommes

        Elles montrent d’abord des espaces immenses de travail et de stockage (100 000 m2) comme en témoignent les photographies ci-après : 

        • © Coll. D. Raybois-Image’Est - FI-0266-0103 – Vue aérienne de la tonnellerie A. Fruhinsholz (Nancy). 

        • © Coll. D. Raybois-Image’Est. FI-0266-0104 – Vue aérienne de la tonnellerie A. Fruhinsholz (Nancy). 

        On pourrait dater ces deux vues aériennes probablement prises du clocher de l’église Saint-Georges à Nancy entre 1888 et 1895 environ. On remarquera sur le premier cliché à gauche la maison familiale (type chalet) en bordure du faubourg Saint-Georges, son portique constituant une des entrées de l’usine, un parc arboré qui ne le restera pas longtemps, les premiers hangars de l’usine disposés en arrière-plan avec son château d’eau et sa cheminée, et à droite, l’imposante maison alsacienne, servant de logement aux ouvriers et leurs familles et la Meurthe. A propos de cette habitation typique, Hubert Fruhinsholz, arrière-petit-fils de Adolphe Fruhinsholz (1845-1938), rappelle dans un témoignage que ce premier chalet alsacien servit d'habitation à Adolphe Fruhinsholz jusqu’à sa mort en 1938. Il rajoute : " Nous y avons habité en 1942 juste le temps d’être mis à la porte par l’armée allemande qui en quittant les lieux a grenadé les poëles alsaciens... Occupé ensuite par l’armée américaine l’état du chalet était tel qu’il fut détruit après la guerre... " 

        Le second dévoile la façade d’une autre maison à droite servant de « logement contremaître », et les stockages des bois pour fûts et bois sciés. En arrière-plan, les voies ferrées et le terril de Jarville-la-Malgrange. A eux-seuls, ces documents identifient l’emplacement stratégique d’une production située à proximité d’importantes voies de communication et les emplacements disponibles nécessaires au développement économique de l’usine.

        Plusieurs vues illustrent le travail des hommes, les différents lieux dans lesquels s’effectuent de multiples tâches et les stocks impressionnants de bois constituant d’importantes réserves permettant de répondre aux nombreux besoins du marché (foudres, cuves à fermentation, ou pour tanneries, futailles, fûts, wagons-citernes, wagons-foudres). Sur les 100 000 mètres carrés couverts par l’usine, 60 000 étaient occupés par ces immenses dépôts où séchaient les matières premières toutes essences confondues… Vers 1909, deux cents ouvriers environ se répartissaient entre les différents ateliers occupant 10 000 mètres carrés.

        • FI-0266-0163 – Atelier des petits fûts. © Coll. D. Raybois-Image’Est

        • FI-0266-0160 – Atelier des grands disques. © Coll. D. Raybois-Image’Est

        • © Coll. D. Raybois-Image’Est - FI-0266-0181 – Stocks de bois.

        • FI-0266-0018 – Atelier des grands travaux. © Coll. D. Raybois-Image’Est

        • FI-0266-0149 – Chantier des petits bois © Coll. D. Raybois-Image’Est     

        • © Coll. D. Raybois-Image’Est  - FI-0266-0097 – Atelier des grands travaux (70 mètres de long x 20 de large)

        Grands foudres artistiques

        FI-0266-0029 – Grand Foudre de l’Exposition universelle de Paris (1900) détruit en 1901. © Coll. D. Raybois-Image’Est 

        Le travail des hommes se contemple également dans la réalisation des « Grands Foudres » qui ont fait la renommée de la tonnellerie nancéienne. Huit ans de séchage et dix-huit mois de fabrication ont été nécessaires à la réalisation du plus grand foudre au monde, celui qui étonnera des milliers de visiteurs à l’Exposition universelle de Paris en 1900, par ses dimensions, 14 mètres de hauteur pour l’ensemble, 9,25 mètres de diamètre pour un poids de 150 tonnes ! Inauguré à Nancy en 1899 lors d’un immense banquet rassemblant 150 convives qui prirent place à l’intérieur avant son départ pour la capitale, ce foudre avait une contenance de 4 200 hectolitres13 ! Le transport de ce colosse à Paris imposa un démontage méticuleux et un train entier de trente wagons14. Œuvre de l'ébéniste de l'École de Nancy, Eugène Vallin (1856-1922), le fronton symbolisait le Siècle nouveau écartant les nuages de ses mains. Le fond de devant était composé de trois traverses sculptées et trois cariatides (figurant le vin, la bière et le cidre). 

        Le succès est à nouveau au rendez-vous en 1904 avec ce chef-d’oeuvre artistique réalisé cette fois par Émile Gallé (1846-1904) et ses collaborateurs pour le compte de la célèbre maison Pommery de Reims, destiné à l’Exposition universelle de Saint-Louis (1904). La composition met en scène une vigneronne champenoise qui tend une coupe à l’Amérique, « campée sur un étrange hippogriffe, à tête de Peau-Rouge », tout un symbole… Si le foudre de 1900 a été détruit lors d’un incendie d’un hangar de la tonnellerie en novembre 1901, celui de 1904 est toujours visible au sein des établissements Vranken-Pommery à Reims.

        © Coll. D. Raybois-Image’Est FI-0266-0119 Grand foudre de l’Exposition universelle de Saint-Louis (1904)

        Plusieurs autres grands foudres15 seront construits par la suite au sein des ateliers A. Fruhinsholz, l’un exécuté par E. Vallin pour l’Exposition internationale de l’Est de la France en 1909 à Nancy et l’autre, pour l’Exposition universelle de Buenos Aires en 1910. 

        • © Coll. D. Raybois-Image’Est  - FI-0266-0064 – Grande foudre de l’Exposition de Nancy (1909). 

        • © Coll. D. Raybois-Image’Est  - FI-0266-0058 – Transport du Grand Foudre avenue de la Garenne à Nancy 

        Sur le cliché coté FI-0266-0058, plutôt rare, on découvre le transport du grand foudre, soigneusement enveloppé sous une bâche et tracté par un attelage, traversant l’avenue de la Garenne à Nancy  avant de se rendre au parc Sainte-Marie en 1909.

        Une entreprise tournée vers le monde

        Autre aspect de ce fonds, et non des moindres, celui concernant l’exportation de la production tonnelière à travers le monde qui rappelle la vitalité de cette entreprise et sa volonté continuelle de rechercher des débouchés dans de nombreux pays (Algérie, Tunisie, Espagne, Italie, Belgique, Hollande, Suède, Brésil, Chili, Pérou, Argentine, Japon, Afrique…) 

        © Coll. D. Raybois-Image’Est  - FI-0266-0167. A bord du vapeur « Magellan ». Membres de la famille Fruhinsholz et représentants de l’entreprise

        C’est en Amérique du Sud notamment, que la Maison Fruhinsholz fidélisera de nombreux clients. Pour l’année 1909, trois cent cinquante foudres d’une capacité variant entre 80 et 400 hectolitres seront livrés en Argentine. On imagine le nombre de voyages à travers les mers et océans à l’image de cette vue stéréoscopique illustrant des membres de la famille, probablement les fils de A. Fruhinsholz, accompagnés de notables de l’entreprise, à bord du transatlantique Magellan, un bateau à vapeur construit en 1904, qui effectuait trois liaisons maritimes par an vers le Chili.

        • FI-0266-0099 – Quai de déchargement à Santas (Brésil)   

        • FI-0266-0054 – Entrée de l’entreprise E. Bieckert en Argentine 

        • © Coll. D. Raybois-Image’Est  - FI-0266-0041 – Les Fils Fruhinsholz à gauche (?) probablement à Madagascar (?)

        Enfin, parmi quelques images inédites, on relèvera ce cliché illustrant un groupe de personnalités sur le perron de la propriété de M. Adolphe Fruhinsholz (77, avenue du général Leclerc) à Nancy avec de gauche à droite, la présence du photographe nancéien, Léopold Poiré (1879-1917) et de l’artiste Victor Prouvé (1858-1943), probablement les fils de Adolphe Fruhinsholz (1845-1938), coiffés de chapeaux et Adolphe Fruhinsholz père, accoudé, de profil.

        • © Coll. D. Raybois-Image’Est  - FI-0266-0086 – Sur le perron de la villa Art nouveau A. Fruhinsholz à Nancy

        • © Coll. D. Raybois-Image’Est  - FI-0266-0175 – Adolphe Fruhinsholz père en calèche près des écuries de la tonnellerie. 
          En arrière-plan, la Maison alsacienne qui existe toujours. 

        Riche de ses multiples thématiques, le fonds Adolphe Fruhinsholz reste à découvrir et à analyser. Une histoire qui commence en Alsace à Schiltigheim en 1850 et s’achève à Nancy, un peu plus d’un siècle plus tard, en 1956, surtout connue à travers ses incroyables réalisations. Un fonds, certes miraculeusement préservé malgré les vicissitudes de l’histoire (guerres, incendies, inondations), mais des interrogations demeurent. Le fonds ne comprend aucune image sur l’entreprise de Bayon, ni celle de Schiltigheim. Faut-il en déduire que cette collection photographique suit le développement de cette entreprise à partir de son transfert à Nancy ? Probablement. Qui est l’auteur de ces photographies ? Adolphe Fruhinsholz père, Adolphe Fruhinsholz fils ? Autre ? Que sont devenues les archives administratives qui permettraient d’éclairer de nombreux documents ? Bien des questions restent en suspens…

        Blaise Aurora (10-09-2018)

        NB. Je voudrais remercier chaleureusement, Mme Hélène Lenattier, qui a eu la gentillesse d’examiner attentivement cette sélection de plaques de verre qui donnent un bel aperçu du fonds et de nous apporter de précieuses informations. Mes plus vifs remerciements sont également adressés à M. Hubert Fruhinsholz, arrière-petit-fils de Adolphe Fruhinsholz (1845-1938), qui, avec l’aide de plusieurs membres de sa famille, vont s’investir dans ce travail de recherche et d’identification...

        ***

        On retrouve deux orthographes pour le patronyme Fruhinsholz ou Frühinsholz. Le tréma disparaît lors de l’implantation de l’usine à Nancy en 1888. 
        Blaise Aurora, « Le Conservatoire Régional de l'Image de Nancy », Le Pays lorrain, vol. 85, no 2,‎ avril-juin 2004, p. 99–104
        Selon les sources, la date de fondation varie.
        Le Grand Foudre exécuté par Émile Gallé et Adolphe Fruhinsholz  pour les Établissements Pommery de Reims / François Le Tacon, Alain de Polignac & Nadine Soret, Le Pays lorrain, n°1, mars 2012, p. 45
        Société française des établissements de tonnellerie mécanique Adolphe Fruhinsholz à Nancy (France), [1909 ?], Imprimeries réunies de Nancy, p. 5
        Hélène Sicard-Lenattier, Les Alsaciens-Lorrains à Nancy, 1870-1914, G. Louis, 2002, p. 126
        L’Est républicain, 25-11-1911
        Historique des Établissements Fruhinsholz / par le Président  Monsieur Roger Levy dans l’Amicale des Anciens de Nordon paru en janvier 1991, n°2, p. 2.
        Op. cit. p. 2
        10 L’Est républicain, 5-07-2015
        11 L’Est républicain, id.
        12 Mémoire d'images. Croisons nos regards. Dossier de presse, 4p. (Image’Est, Document interne, 2018, 4 p.)
        13 http://guy.joly1.free.fr/le_plus_grand_foudre_du_monde_nancy_1900.html.
        14 L’Est républicain, 26-06-1899
        15 La plus grande cuve du monde (1 million de litres), commandée par la Société Byrrh (Thuir, Pyrénées Orientales) en 1936 et livrée en 1949 en raison de la Seconde Guerre mondiale, a été également construite par la Maison Fruhinsholz.

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