Enquête du Musée de la Vie wallonne consacrée au travail des armuriers. Ici le bleuissage, traitement thermochimique superficiel des métaux, par M. Maréchal à Liège, en 1943.

INTERTITRES: "Une fois terminées, certaines pièces et garnitures sont bleuies dans un feu de charbon de bois, puis enduites, à chaud, d'une huile spéciale. L'atelier. Les pièces doivent d'abord être dégraissées avec un chiffon.

Les pièces sont liées par groupes, à l'aide de fil de fer. Certaines "longuettes à fer" fines sont placées chacune sur une baguette. Le feu de braise, sur la table de fonte. Toutes les dix minutes environ, le feu est déplacé vers la gauche ou vers le droite, de manière à assurer un traitement régulier aux pièces. Les braises sont déplacées au moyen de la "palette" et les groupes de pièces à l'aide du florèt. Lors de certains déplacements, de nouvelles séries sont ajoutées au foyer en vue d'obtenir sans arrêt des pièces qui soient à point. De temps à autre le feu est rechargé. Parfois on active le feu avec un carton. Quand la combustion est trop rapide, on recouvre le feu de cendres.

Lorsque le bleuisseur estime que certaines pièces sont à point, il les examine, les sépare en coupant le fil de fer et les replace dans le feu pour éviter le refroidissement.

Les pièces vont maintenant être traitées une à une au moyen d'une huile spéciale qui est étendue à chaud, à l'aide d'un tampon, sur les faces devant rester visibles. Après quoi la pièce est essuyée. Le bleuissage est terminé. Les outils".

Ce film, fruit d'un travail de collecte de mémoire remarquable, est issu des riches fonds du Musée de la Vie wallonne à Liège (Belgique). Sa diffusion sur notre site s'inscrit dans le cadre du projet Interreg Pierres Numériques.

Numéro d'inventaire du Musée: 8000100