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      • Etape P
      • L’exploitation du sel au Pays d’Albe à travers les siècles

      • LA ROUTE DU SEL EN LORRAINE

      • Par P. Keuer.

        Sarralbe se trouve à l’extrémité Nord-Est du gisement salifère lorrain qui s’étend sur 70 kilomètres, entre la Moselle et la Sarre (de Tonnoy au sud de Nancy, à Sarralbe par Dombasle, Château-Salins, Dieuze)1.
          • 57430 Sarralbe ( 57 )
          • France
          • Lon. 7.029931
          • Lat. 48.99963899999999
      • L’exploitation du sel au Pays d’Albe à travers les siècles

        Implantation des salines au Pays d’Albe (fonds de carte 1933).

        Géologie

        Le sel gemme, encore appelé halite (du grec hals, « sel », et lithos, « pierre »), est un minéral d'origine marine. 
        Présent dans l'eau lorsque les océans recouvraient la Terre, le sel s'est déposé en couches de sédiments à chaque retrait de la mer. 
        Dans le sous-sol lorrain on retrouve le sel gemme dans deux couches distinctes qui se sont formées à des époques différentes de l’ère secondaire : 

        • Le niveau supérieur, entre 60 et 200 mètres de profondeur, le plus récent, (daté de 200 à 215 millions d’années) situé dans l’étage dit du Keuper, qui a été exploité dans la région de Dieuze, Marsal, et continue de l’être dans les secteurs de Dombasle et dans les mines de Varangéville.
        • Le niveau inférieur dans le « Muschelkalk moyen » (calcaire coquiller), le plus ancien (215 à 220 millions d’années). C’est de cette dernière couche qu’a été essentiellement extrait le sel au pays d’Albe2

        Une source salée à Salzbronn3 dès le XIIe siècle

        Quand les couches de sel se rapprochent de la surface du sol, les eaux d’infiltration les atteignent et les dissolvent, produisant des nappes salées souterraines qui peuvent donner naissance à des sources salées.
        À Salzbronn, une source de surface d’eau salée est connue dès le XIIe siècle. Sa concentration en sel était cependant faible4, car fortement diluée par l’arrivée d’eau douce. 
        Néanmoins, divers documents d’archives permettent d’accréditer l’hypothèse selon laquelle cette source avait été transformée en puits salé aménagé pour produire du sel5.

        Exploitation conjointe

        La saline de Salzbronn fut exploitée conjointement par les abbayes de Sturzelbronn et Herbitzheim, les comtes de Nassau-Sarrebrück, les évêques de Metz et les ducs de Lorraine. Ceux-ci en devinrent les seuls propriétaires par des échanges en 1539, 1544, 15816.

        Arrêt de la saline

        L’exploitation de la saline de Salzbronn cessa en 15917 et les bâtiments abandonnés tombèrent en ruines8.

        Tentatives de remises en exploitation

        Plusieurs projets de rétablissement de la saline furent proposés à partir de 1630. Le dernier en date était en cours au moment de la Révolution française de 1789, qui mettra fin aux travaux9
        Le puits salé, tout comme le haras auquel il était attaché, sera déclaré bien national le 28 ventôse an IV (18 mars 1796)10
        Le site connaîtra alors plusieurs propriétaires successifs avant d’être racheté, le 30 juin 1807, par Jean Guillaume de Thon, directeur des salines domaniales du Wurtemberg.

        XIXe et XXe siècles : l’âge d’or des salines à Saltzbronn /Sarralbe

        Emplacement de la première saline dite de Salzbronn (au fond, deux bâtiments, derniers vestiges de la saline).

        Les progrès apportés aux techniques de sondage, ainsi que la fin, en 1840, du monopole sur la production du sel, marquent le début d’une ère de prospérité industrielle et économique à Sarralbe et dans sa région. 

        Une première saline à Salzbronn : société de Thon, Dorr et Compagnie

        Jean Guillaume de Thon, s’appuyant sur ses éminentes connaissances en géologie, va déployer beaucoup d’acharnement pour chercher le sel dans le sous-sol de Salzbronn et faire preuve de persévérance pour surmonter les obstacles administratifs qui se dressent sur son parcours.
        Le 28 décembre 182511, une ordonnance royale l’autorisera à exploiter le puits salé de Salzbronn12.
        En 1826, un premier sondage à l’emplacement de l’ancien puits, permit de sortir à environ 55 m de profondeur des fragments de sel gemme, de gypse et d’argile. L’eau extraite est cependant faiblement chargée en sel (70 à 80 g par litre de saumure).
        Un atelier de graduation13 sera installé14 afin d’augmenter, par évaporation naturelle, la concentration de sel dans la saumure.
        Le 12 novembre 1826 la société de Thon, Dorr et Cie est créée15.  L’exploitation de la saline débute en 1827, et l’établissement est inauguré le 15 octobre 182716
        En 182917, un autre sondage à 220 m révèle une saumure plus fortement salée18 que celle de l’ancienne source naturelle. L’atelier de graduation devient alors inutile.
        En 1833, de nouveaux sondages atteignent à 222 m une couche de sel gemme d’une épaisseur d’environ 20 mètres19
        Cependant l’exploitation intensive ne pourra se faire qu’après l’abolition du monopole d’État du sel (loi du 17 juin 1840). De nouvelles ordonnances autoriseront alors les concessionnaires à augmenter leur production.

        La concession accordée à la société « de Thon, Dorr et Cie », dite « concession de Salzbronn » couvrait une superficie de 231 ha. Douze ouvrages miniers y furent forés de 1826 à 1910. Au total 665.568 tonnes de sel y furent extraites entre 1827 et 195520.
        • Saline de Thon, dite saline de Salzbronn : bâtiment des poêles (vue de l’extérieur).

        • Saline de Thon, dite saline de Salzbronn : bâtiment des poêles (vue de l’extérieur).

        • Saline de Thon, dite saline de Salzbronn : bâtiment des poêles (vue de l’intérieur).

        • Saline de Thon, dite saline de Salzbronn (vue de l’intérieur). A droite, bâtiment de l’horloge. Au fond : bâtiment des poêles. A gauche : écuries et logements.

        • Saline de Thon, dite saline de Salzbronn. Au premier plan : grenier à sel. A côté : bâtiment de l’horloge.

        • Saline de Thon, dite saline de Salzbronn : en arrière-plan deux puits de sondage.

        • Saline de Thon, dite saline de Salzbronn : en arrière-plan deux puits de sondage.

        • Saline de Thon, dite saline de Salzbronn : en arrière-plan le mur d’enceinte et un puits de sondage.

        Une seconde saline : La saline Aubert-Gouvy et comparses

        Le succès de l’exploitation du sel à Salzbronn suscita d’autres convoitises.
        En 1833 un groupe industriel local Schmidtborn – Gouvy – Aubert21 monte à Salzbronn une exploitation en face de celle déjà existante, qui prendra le nom de « saline de Sarralbe ».
        Des sondages et des essais de productions furent effectués, suivis d’une déclaration aux douanes.
        L’administration refusa cependant de recevoir cette déclaration. S’ensuivit une succession de démêlés judiciaires, allant de la saisie de sel à la fermeture de la saline avec intervention de la force publique.
        La société entra en procès avec l’état et les débats dureront jusqu’à la promulgation de la loi du 17 juin 1840.
        Le 4 novembre 1841 MM Aubert, Gouvy et leurs associés entament une procédure de demande de concession d’eaux salées et d’autorisation de fabriquer du sel dans la saline dite de Sarralbe22
        Un décret impérial du 25 novembre 1843 octroie la concession de mines de sources d’eaux salées de Sarralbe au bénéfice de MM Aubert, Gouvy et Compagnie sur une superficie de 89 hectares et 59 centiares (JO du 5 août 2017. Avis de renonciation totale de la concession de mines de sources d’eaux salées de Sarralbe).
        Une seconde ordonnance les autorise le 16 février 1844 à mettre la saline en activité23.

        La superficie de la saline dite de Sarralbe était de 80,59 hectares. L’exploitation permettra d’extraire 550.000 tonnes de sel jusqu’en 195624.
        • Saline Gagnerot, dite saline de Sarralbe (1969).

        • Saline Gagnerot, dite saline de Sarralbe.

        Une troisième saline : la saline du Haras

        Le 3 décembre 1841, mettant en avant l’existence d’une source salée à proximité du domaine du Haras25 de Sarralbe, dont ils sont propriétaires, Monsieur Jean Nicolas Burgun et consorts déposent une demande en concession d’eaux salées et sollicitent l’autorisation d’établir une usine destinée à l’exploitation de ces eaux.
        Des sondages de reconnaissance furent effectués dans les années 1842 – 1843.
        Une première ordonnance du 25 novembre 1843 concède aux sieurs Burgun et consorts les sources d’eau salée du Haras. Une seconde du 16 février 1844 les autorise à mettre la saline en activité.

        Neuf sondages furent forés de 1858 à 1933 sur le domaine de la concession « Sources salées du Haras », produisant au total 750.000 tonnes de sel jusqu’à sa fermeture en 196626.
        • Gravure du domaine et des salines du Haras.

        • Le Haras en 1963 (à gauche la saline).

        Du sel à la soude : la société Solvay

        À Sarralbe, l’exploitation du sel va prendre un tournant majeur dans la seconde partie du XIXe siècle, avec l’arrivée de l’industrie chimique.
        En 186127 Ernest Solvay, chimiste et industriel belge fait breveter28 un procédé révolutionnaire de fabrication industrielle du carbonate de sodium (soude).
        En 1863, il fonde, avec son frère Alfred, la Société Solvay et Cie.
        Ils créent à Couillet, près de Charleroi une première usine qui entre en exploitation en 1865 : un empire industriel est né.

        Solvay à Sarralbe

        Le 29 août 1878, une première autorisation29 est accordée à la société « Deutsche Solvay Werke30 » pour venir s’implanter à Sarralbe.
        Les travaux de construction des installations commencent au début des années 1880 et l’usine entre en production pendant le 1er trimestre de l’année 1885. Outre la soudière, les chaudières à vapeur, les fours à chaux et les réservoirs de saumure, l’usine comportait deux salines, une caustification, un laboratoire, un atelier de réparation et un magasin de pièces.

        Les salines Solvay

        La société Solvay et ses filiales (société des Salines de Sommerviller et la société Elsass Lothringen Bohrgesellschaft) se voient accorder 3731 concessions de sel32 à partir de 1881.
        Deux salines seront exploitées pour fournir la matière première à la soudière et produire du sel raffiné. La saline n° 1 cessera son activité après la Première Guerre mondiale et la saline n° 2 sera définitivement mise à l’arrêt en 1947.

        • Usine Solvay (à gauche les salines).

        • Usine Solvay : quai de déchargement des péniches navigant sur le canal des Houillères de la Sarre.

        • A gauche, le canal des Houillères de la Sarre. Au centre : soudière et salines Solvay à Sarralbe. A droite, la Sarre (1963).

        Techniques d’extraction du sel à Salzbronn/Sarralbe

        Forage

        Pour atteindre le gisement de sel gemme on forait des trous dans lesquels on introduisait des tubes pour maintenir le terrain.
        Une fois le gisement salifère atteint (à environ 220 /230 m de profondeur), on équipait le sondage d’une pompe afin de remonter la saumure.

        Pompage

        L’exploitation des concessions de Salzbronn et du Haras APA n°35 p 18 consistait à pomper la nappe salée présente naturellement au toit du sel.
        L’exploitation du sel par la société Solvay est réalisée par introduction d’eau douce pour dissoudre la couche au toit du sel33. Pour cela, deux colonnes concentriques étaient mises en place dans le sondage : un tubage extérieur permettant l’alimentation en eau douce, et un tubage intérieur servant à l’extraction de la saumure.
        Les eaux douces de dissolution provenaient en général des couches supérieures traversées par le sondage. Elles s’écoulaient naturellement vers la cavité de dissolution par des trous ménagés dans le tubage extérieur.
        Mais les sondages étaient parfois également alimentés en appoint à partir du réseau de l’usine Solvay, avec prélèvement dans la Sarre34

        Les sondages isolés.

        Les puits de sondage étaient répartis sur les différentes zones de concession. La saumure était remontée à la surface du sol à l’aide de pompes à clapet mues à bras d’hommes35 ou par des chevaux36, puis à partir de 185337 par des « machines à feu » qui utilisaient le même charbon que les poêles, et plus tard par des moteurs électriques.

        Pistes et sondages38

        Chez l’industriel SOLVAY, la technique des sondages isolés évoluera progressivement, à partir de 1933, vers une méthode mise au point et propre à l’entreprise, appelée méthode d'exploitation par « pistes et sondages » (les sondages isolés seront définitivement abandonnés en 1947).

        Principe : Une piste est constituée par un alignement de sondages distants de 50 m, forés jusqu'à la base du gisement de sel.
        Les différents sondages sont, dans un premier temps, exploités séparément jusqu’à ce qu’ils communiquent entre eux à leur extrémité inférieure.
        Une fois toutes les communications établies entre les sondages, la piste peut être exploitée.
        L'eau douce est injectée dans les premiers sondages de l'extrémité située à l'amont pendage de la piste. Ces sondages sont dénommés introducteurs ou alimentaires. La dissolution se développe dans toutes les directions au voisinage du ou des sondages introducteurs. La saumure est soutirée par pompage dans un sondage de plus gros diamètre, appelé extracteur, situé à l'autre extrémité de la piste.

        La société Solvay exploitera 2 pistes : les pistes 100 et 200 situées dans la forêt de Sarralbe (Saint Hubert).
        Piste 100 : elle se compose de 52 sondages (47 sondages d’injection d’eau et 5 d’extraction de la saumure). Elle sera en exploitation de 1936 à 1970.
        Piste 200 : elle comporte 40 sondages (38 sondages d’injection d’eau et 2 d’extraction de la saumure). L'exploitation commence en 1967 et s’arrête le 19 mars 1983.

        La « cuisson » du sel

        La saumure remontée à la surface est stockée dans des réservoirs dans lesquels elle est épurée avant de passer dans une série de « poêles » métalliques à feu nu chauffées par le dessous39.
        Une première série de poêles la fait concentrer jusqu’à 27 degrés de salure.
        Elle passe ensuite dans une autre série de poêles où elle se clarifie en déposant les sédiments étrangers au sel alimentaire dont elle est chargée.
        Enfin une troisième série de poêles reçoit l’eau clarifiée et la cristallisation s’y opère par l’action du feu.
        Les cristaux de sel sont d’autant plus fins et leur formation est d’autant plus rapide que la température est élevée. Selon la durée de la cuisson, entre 12 et 18 heures on obtient du sel gros, moyen, fin ou finfin40
        Le sel est « tiré » de la poêle par le saunier à l’aide d’un râble, puis pelleté avec une pelle plate percée de trous et déposé sur le manteau (égouttoir) situé au-dessus des poêles. Il y reste pendant 24 heures, puis on le place sur des plaques de fonte chauffées par les chaleurs perdues.
        Une fois sec, le sel est stocké dans les magasins de la saline où il séjourne en moyenne de quatre à six semaines avant d’être commercialisé dans des sacs de toiles plombés.

        Les thermes de Salzbronn

        Eau minérale à Salzbronn

        En 1837, lors d’un sondage de reconnaissance, une source d’eau claire avait été découverte dans l’enceinte de la saline de Thon et Cie de Salzbronn. Différentes études, dont celle du docteur Philémon Schmitt publiée en 186841, mettent en avant les vertus médicales de cette eau.  

         …  « Cette source, quoique née dans une saline, n’est pas une eau salée, mais une eau sulfatée calcique et que par ses vertus médicales bien différentes de celles des eaux chlorurées sodiques pures, elle étend notablement le cercle des maladies qui pourraient être traitées à Salzbronn avec avantage42 ».

        Le 17 juillet 1869, un arrêté ministériel autorisera les sieurs de Thon et Cie à exploiter l’eau de cette source minérale dont ils sont propriétaires.

        • Source de Salzbronn (septembre 2013).

        • Source de Salzbronn (septembre 2013).

        Eaux-mères

        On appelle « eaux-mères » le résidu liquide qui reste dans les poêles des salines après prélèvement du sel.
        Ces eaux ont des propriétés médicales, qu’elles doivent en partie aux chlorures qu’elles renferment encore, mais surtout aux bromures.
        Les eaux-mères servent de base pour les eaux thermales et s’emploient en bains, mélangées à l’eau pure dans la proportion de dix à vingt litres par bain.

        Bad Salzbronn

        Station thermale de Salzbronn-Sarralbe.

        C’est donc tout naturellement qu’un établissement thermal va être créé à Salzbronn en 1870 par M. Port. Le bâtiment des thermes se trouve à proximité des salines pour utiliser les eaux salées et valoriser, par des bains, les eaux-mères qui sortent chaudes des poêles à sel.
        Les eaux de Salzbronn seront utilisées pour :

        des usages externes :

        • Eau saline chlorée sodique très forte
        • Eaux-mères richement bromurées

        des usages internes :

        • Eau saline chlorée sodique ferrugineuse faible
        • Eau sulfatée calcique bromurée.

        La « station thermale » de Salzbronn connaîtra plusieurs propriétaires, mais son activité semble s’arrêter au moment de la Première Guerre mondiale.

        Bibliographie

        Rohr Joseph Forbach et son arrondissement coopérative d’Editions et d’Impression 30, Rue Mazelle Metz 1957.
        Le Pays d’Albe. Revue de la société d’Histoire Les Amis du Pays d’Albe n° 35 2005.
        Le Pays d’Albe. Revue de la société d’Histoire Les Amis du Pays d’Albe n° 41 2011.
        Le Pays d’Albe. Revue de la société d’Histoire Les Amis du Pays d’Albe n° 46 2016.
        Aperçu géologique et statistique historique, industrielle et agricole du canton de Sarralbe P. Creutzer Paris Res Universis 1990.

        Source internet

        Annales.ensmp.fr : table alphabétique et analytique des matières (1842-1851) contenues dans la 4ème série des annales des mines. 

        Ministère de l’Agriculture, du commerce et des travaux publics Enquête sur les sels Tome 2 p. 255 année 1868.


        1 Joseph Rohr Forbach et son arrondissement 1957.
        2 Le Pays d’Albe. Revue de la société d’Histoire Les Amis du Pays d’Albe n° 35 2005.
        3 Salzbronn est située à 1 km à l’est de Sarralbe dont elle est une annexe. Ce nom signifie « source salée » ou « puits salé. (Saltzbronn selon l’orthographe lorraine, Salzbronn (selon l’orthographe allemande) Revue du Pays d’Albe n° 35 (2005).
        4 La salure moyenne n’était que de 3 degrés à l’aréomètre de Baumé (N. Box Notice sur les Pays de la Sarre et en particulier sur Sarreguemines et ses environs Metz page 569. Imprimerie et lithographie BEHA 1887).
        5 AD Nancy B489/1, AD Nancy B489/60, Dupriez, la ville et la collégiale de Hombourg, J. Lévy, Geschichte des Klosters Herbitzheim, 1882, AD Nancy B489/61. Le Pays d’Albe. Revue de la société d’Histoire Les Amis du Pays d’Albe n° 35 2005.
        6 Cuny « der Vertrag vom 23 August 1581 » Jahrb. für lothringische Geschichte, 1901, page 152 dans Henri Hiegel « Aperçu sur l’histoire de la ville de Sarralbe » page 58.
        7 Voir dans la Revue de la Société d’Histoire Régionale « Les Amis du pays d’Albe » n° 42 année 2012 Salzbronn 1825 : les sauniers allemands « Thon » redémarrent la production de sel par Emile Yax page 65.
        8 Revue de la société d’histoire « Les Amis du Pays d’Albe » n° 35 année 2005 page 4.
        9 Revue de la société d’histoire « Les Amis du Pays d’Albe » n° 41 année 2011 page 35.
        10 Joseph Rohr Forbach et son arrondissement 1957 page 25.
        11 Revue de la Société d’Histoire Régionale « Les Amis du pays d’Albe » n° 41 Année 2011 La saline de Salzbronn près de Sarralbe (XIII – XVIIIe siècle par Charles Hiegel page 35.
        12 La saline ne sera autorisée qu’à produire 20000 quintaux métriques de sel et ne devra employer pour la fabrication que des combustibles minéraux. (Source voir note ci-dessus).
        13 Empilement de fagots maintenus par une ossature en bois sur lequel la saumure ruisselle.
        14 Il fonctionnera jusqu’en octobre 1829.
        15 Revue de la société d’histoire « Les Amis du Pays d’Albe » n° 35 année p. 8
        16 L’établissement est inauguré le 15 octobre 1827. Revue de la société d’histoire « les Amis du Pays d’Albe » n° 41 p 35.
        17 Aperçu géologique et statistique historique, industrielle et agricole du canton de Sarralbe. P.Creutzer  page 18.
        18 190 à 200 g de sel par litre de saumure.
        19 Aperçu géologique et statistique historique, industrielle et agricole du canton de Sarralbe P. Creutzer page 27
        20 Revue de la société d’histoire « les Amis du Pays d’Albe » n° 35 année 2005 page 8.
        21 Revue de la société d’histoire « les Amis du Pays  d’Albe » n° 46  année 2005 page 28.
        22 Revue de la société d’histoire « les Amis du Pays  d’Albe » n° 46  année 2005 page 31.
        23 Annales des mines (annales.ensmp.fr table 1842 1851 page 239).
        24 Revue de la société d’histoire « les Amis du Pays  d’Albe » n° 46  année 2005 page 42.
        25 Le haras de Sarralbe a été créé au début des années 1700 par le duc Léopold de Lorraine et restera haras ducal jusqu’en 1736. Il est ensuite donné en bail comme grande exploitation rurale. 
        Au moment de la Révolution française, l’État reprend le domaine comme bien national. Il est alors loué à un fermier, Cerf Behr. En 1801 le domaine est vendu à Marc René de Voyer fils qui le revend le 2 avril 1804 à Jacques Seiler et Louis Lorin dans Aperçu sur l’histoire de la ville de Sarralbe par Henri Hiegel pages 44-45.
        26 Revue de la société d’histoire « les Amis du Pays d’Albe » n° 35 année 2005 page 14.
        27 Source : une usine centenaire : Sarralbe – Solvay (1883 – 1983) par Michel Vantillard. Bulletin du cercle des Amis du Pays d’Albe n° 14 1883 page 4.
        28 Le procédé de fabrication carbonate de sodium (soude) Solvay utilise comme matières premières le sel ordinaire, et le calcaire. L’ammoniac intervient dans la fabrication du carbonate de sodium, mais ne peut être considéré comme une matière première puisqu’il est totalement régénéré et recyclé.
        29 Une seconde autorisation sera donnée en août 1880.
        30 Succursale allemande de la société belge « Solvay et Cie ».
        31 28 à Solvay, 2 à Soviller et 7 à SALS (source : dossier renoncement aux concessions accordées à la société Solvay).
        32 Sur les 37 concessions de sel, seules 10 sont exploitées (soit une quarantaine de sondages isolés et de deux pistes (100 et 200) comptant respectivement 52 et 40 sondages. Les 27 concessions restantes n’ont fait l’objet d’un ou plusieurs sondages de reconnaissance (source : dossier renoncement aux concessions accordées à la société Solvay).
        33 INERIS DRS 01 25537/R01 ter p 4/14.
        34 INERIS DRS 01 25537/R02 bis 5/41.
        35 Aperçu géologique et statistique historique, industrielle et agricole du canton de Sarralbe. P.Creutzer  page 29.
        36 Au Haras, il était fait mention, en 1870/71 d’une pompe à eau salée activée par un manège que faisait tourner un cheval. Le Messin, 28 octobre 1888.
        37 Revue de la société d’histoire « les Amis du Pays d’Albe » n° 35 année 2005 page 32.
        38 INERIS DRS 01 25537/R02 bis 3/41 à 20/41.
        39 Les salines étaient de grosses consommatrices de bois. La substitution du charbon de terre (sarrois) au bois fera l’objet d’essais concluants en 1752-53. En 1782, la houille obtient droit de cité à Dieuze et y chauffe bientôt une poêle sur cinq. Revue de la société d’histoire « Les Amis du Pays d’Albe » n° 35 année page n° 35 page 37. 
        Dans la saline de Thon, il faut, dans les années 1868, 550 kilogrammes de houille tirées des mines du bassin de la Sarre, pour produire une tonne de sel. 
        40 Revue de la société d’histoire « Les Amis du Pays d’Albe » n° 35 année page 23.
        41 Eau minérale sulfatée calcique, bromurée de la saline de Saltzbronn. Etude théorique et clinique par le docteur Philémon Schmitt Strasbourg Typographie de G Silbermann, Place St Thomas 1868.
        42 Eau minérale sulfatée calcique, bromurée de la saline de Salzbronn. Etude théorique et clinique par le docteur Philémon Schmitt Strasbourg Typographie de G Silbermann, Place St Thomas 1868 page 6.

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